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Ire, Irrespect et 1er degré
19 août 2008

Les Portugais sont nuls (3)

Parfois il arrive que la laideur des faubourgs cache les couleurs de l'amour. Et pourtant, au vu des ruelles de Faro, la pauvreté est vraiment symptomatique du Portugal. Des rues en terre battue ou au mieux en pavé, même dans le Nord-Pas-de-Calais, on ne voit plus ça! Leurs maisons sont crépies avec des carreaux de faïences. Et après, dire que le Portugais est carreleur relève du préjugé! Il se caricature lui-même. Les rues pavées possèdent l'avantage d'avoir traversé le temps; résultat les pavés sont lisses et les touristes peuvent déraper à tout moment. Ca n'apporte rien mais ça permet de rigoler.

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Le Portugais rit peu. Mais quand ça lui arrive, pour Noël ou les jours de fêtes, le Portugais peut rire de tout ce qui pimente sa vie: l'état de sa maison, l'état de sa voiture, les tas d'algues sur la plages, tout! Les plages portugaises sont comme le ying et le yang; les unes sont calmes comme des étangs et l'algue s'y développe dans un fond boueux qui nous rappelle qu'aujourd'hui des gens vivent dans le dénuement total en Yougoslavie ou à Haumont. Les autres plages sont recouvertes de sable fin et idéalement orientées face au vent; des rouleaux de vagues s'y échouent, faisant le bonheur des touristes et autres baigneurs dont aucune maladie de la peau n'empêche le contact avec l'eau sablée.

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Un sable qu'on retrouve justement dans toutes les rues de la ville, un sable balayé sans cesse par le vent qui souffle continuellement sur les pavés qui ornent les trottoirs; un héritage arabe, paraît-il. C'est sûr comme héritage, au moins, ça fait moins mal que la circoncision... Le vent qui fit dire à Jorge Semprun, garçon de café je crois: « L'un des avantages de nos terrasses, c'est l'auvent. Quand le vent souffle, t'ouvres l'auvent, et quand il se couche, tu le vends. » On est déjà au bord du gouffre; faisons un pas en avant.

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