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Ire, Irrespect et 1er degré

27 septembre 2009

Petites perspectives révolutionnaires...

Depuis quelques temps, un petit jeu circule sur le net: il faut prouver par quelques déclarations pourquoi et comment chaque blogueur peut se revendiquer de gauche. Voici le lien qui permet de voir l'article qui lance ce jeu et les premières affirmations de son auteur:

http://sarkofrance.wordpress.com/2009/09/09/etes-vous-de-gauche/#comment-3593

De belles déclarations d'intentions fleurissent donc; mais à part suite à une révolution improbable, tout ce qui est avancé ne peut être mis en oeuvre dès aujourd'hui. Or être de gauche (ou progressiste ou communiste) c'est lutter dans la vie quotidienne en faveur des plus faibles, et non rêver à un futur utopique discursif. Voici donc ma sélection d'actes quotidiens ou réguliers en faveur d'une lutte des classes permanente:

  1. Aller le plus souvent au marché, aux points de ventes coopératifs, pour éliminer les intermédiaires et contribuer au respect du travail des paysans-travailleurs.
  2. Être engagé sur mon territoire de vie et aider des jeunes à réaliser un ou des projets de transformation sociale (exemple: monter un festival sur un canton visant à recréer du lien intergénérationnel, à valoriser les producteurs locaux, etc.)
  3. Animer des camps de jeunes l'été, dans des associations d'éducation populaire, afin de permettre à des jeunes de grandir et de découvrir la vie en collectivité et d'acquérir un esprit critique.
  4. Écrire dans des journaux ou des blogs et plus généralement, saisir, aussi souvent que possible, la parole en public afin de conscientiser les masses, faire de la politique au bas de l'échelle ou tout simplement exciter un peu les esprits face à la machine capitaliste tueuse de révoltes.
  5. Partager des moments avec toutes les classes de la société, que ce soit à l'université, au club de foot, afin justement de ne pas rester dans un cocon gauchiste ou privilégié et être ainsi au plus prêt des discussions, des questionnements, des revendications de ceux qui sont écrasés par leur patron, par leur bailleur ou par la police.

Bien sûr, cette liste n'est pas exhaustive et surtout n'a pas pour prétention d'ériger en modèle ma façon de vivre. Néanmoins on peut être pour une autre société et déjà commencé à faire de l'agitation dans celle d'aujourd'hui (mais pour combien de temps?).

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18 septembre 2009

Rama Yade, prophète en connerie?

Ca on peut le dire, Un prophète fait parler de lui!! Le nouveau film de Jacques Audiard déclenche polémiques, critiques et louanges, partout où il passe. Il arrive à susciter un débat contradictoire à son sujet dans Siné Hebdo ou, plus régulièrement, entre les gardiens de prison eux-même. Débat qui porte généralement sur le réalisme du film (en effet, on y voit une administration corrompue, des corses typiques de film, des meurtres dans tous les sens, etc.). Nous laisserons donc ces gens débattre entre eux, soit renfermés dans leur corporatisme (tous les gardiens sont honnêtes, ce n'est qu'une minorité...) soit dans leur volonté de partager au grand jour ce qu'ils vivent tous les jours, les risques, etc.
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Rapidement, c'est l'histoire d'un jeune analphabète, incarcéré en taule et qui va se faire prendre dans un groupe de mafieux corse pour faire leur ménage et leur sale travail en échange d'une protection et de menus avantages. Le film montre avant tout la vie d'un prisonnier et le côté récidiviste qu'entraîne la prison, l'acteur principal gagnant en violence tout au long du film tout comme il gagne en privilèges dans la prison. Au 1er degré, on peut se dire que la prison n'est pas si dure (travail rémunéré, entraide) mais le sentiment global nous amène quand même à se dégoûter de cet univers où l'on ne voit que 5 minutes sur 150 de film, une action de réinsertion (des cours de français); le reste étant meutre, violence, turbin au profit des corses, etc.


Et donc si nous revenons sur ce film, c'est pour la fine analyse livrée par Rama Yade, secrétaire d'Etat au sport (??) : « Ce film va devenir une référence. Il va remplacer le “Scarface” avec Al Pacino dans les cités ». Outre que Rama Yade s'arroge le monopole des références de cité et décrète comme bon lui semble quoi devient une référence, elle fait encore preuve de sa démagogie politique et surtout du mépris envers les jeunes de cités, milieu quelle a fui tout au long de sa jeunesse, ne se sentant pas probablement pas du même monde (fille de l'ancien bras droit du président du Sénégal, Senghor).

En effet, derrière cette supputation infondée, Rama Yade montre d'abord qu'elle a pris le film au premier degré, a cru à une apologie de la violence, à une banalisation de la prison. L'inculture et le manque d'esprit de Sciences Po Paris n'est donc plus à prouver quand on voit son ancienne élève (ni quand on voit son président d'aujourd'hui, grand soutien devant l'éternel du président). Mais Rama Yade nous montre aussi dans sa petite phrase que les cités ne sont pas capables de prise de recul face à une fiction. Déjà qu'on a du mal à croire que ces jeunes fassent le déplacement dans des cinémas à 8 euros le billet pour voir un film primé à Cannes, elle enfonce le clou en prédisant une chose totalement abjecte: "ces jeunes sont tellement cons que quand ils regarderont ce film, ils croiront que c'est la vérité totale et que finalement, on s'en sort toujours de la prison".

La prochaine fois, Rama, reste couchée ou va organiser ton sommet pour le pastis mais ne crées pas des débats de toute pièce parce qu'un film ne t'a pas plus et t'as dérangé en petite bourgeoise rangée et parvenue. Heureusement que la censure n'existe plus et que Al Pacino et Brian de Palma ne connaissent pas Rama Yade, vu comme elle traite leur travail...

15 septembre 2009

Les paysans, des prolaitaires?

Depuis quelques mois, les paysans producteurs de lait sont en colère: ils pestent contre un prix du lait aux alentours de 21 cts le litre, alors que l'an passé il tournait entre 30 et 35 cts. Ces bons chiffres les avaient incités à investir, pour... pour rien. Car le problème avec les paysans, la FNSEA, les concessionnaires, le Crédit Agricole et la MSA, c'est qu'une idéologie bizarre gangrène leur réflexion: il faut toujours produire plus et plus vite pour gagner plus d'argent ou tout simplement, parce qu'il faut suivre le progrès.

La plupart des couillons ayant investi massivement le paie donc cash car c'est pas moins de 40% du bduget prévisionnel qui s'est évaporé... Investir, toujours investir...
fendt jet_de_lait investissment bouteille_de_lait
Mais me dîtes-vous, le prix du lait n'est pas à 20 ou 25 cts dans les supermarchés? Et non, c'est là que le bât blesse!! La demande de lait reste importante aujourd'hui en France mais la zone de production se réduit de plus en plus.

La situation est qu'aujourd'hui, quand on veut acheter du lait, où doit-on aller? Au supermarché ou à l'épicerie qui vend les mêmes produits mais en plus cher car elle dégage moins de marge. Et les producteurs de jeter leur lait dans les rues pour faire chier ou de le donner à l'entrée des supermarchés.

Mais c'est engageant sur l'avenir? Bien sûr que non!! La plupart d'entre eux n'ont toujours pas compris que c'est en prenant en main leur réseau de distribution qu'ils pourront vivre de leur travail et être indépendant des centrales d'achat!! Aujourd'hui, avec la réduction des zones de production, les citoyens ne peuvent avoir accès à du lait en vente directe ou à proximité. Ils doivent passer par les escrocs de champion, leclerc, carrefour qui se sucrent sur le dos des 2 côtés.

non, les paysans préfèrent produire beaucoup et vendre leur bordel à une entreprise qui s'en occupe. Personne ne veut réfléchir et agir pour distribuer autrement. Oui, ça implique des sacrifices en terme de temps, d'investissement, de travail collectif, mais qu'est-ce que ça déstresse quand on sait que la production est écoulée et que l'argent rentre!!

Les premiers créateurs de la Conf' venait d'un syndicat nommé:Confédération nationale des syndicats de travailleurs paysans, et un des leaders d'alors, Bernard Lambert, avait dit que les paysans étaient des prolétaires. Est-ce que ça a vraiment changé?

bernard_lambert

9 septembre 2009

Le coup de la vie...

Il paraît que les loyers dans le privé ont baissé cette année!! A Paris et Marseille, notamment. De 0.8% en moyenne sur toute la France; autant dire rien par rapport à beaucoup. 0.8% en moins, ça fait 3€20 sur un loyer de 400€ (1 studio à Lyon). Quand on compare avec la hausse de l'électricité, bah le capital se sert autrement!!

Quel foutage de gueule quand même!! C'est du même niveau que la hausse du pouvoir d'achat lors du précédent semestre. Il paraît que le coût de la vie avait baissé de 2,2% et que des signes de reprise se faisaient sentir dans l'économie.

Quand est-ce que le gouvernement ou les associations de malfaiteurs économiques cesseront-ils de mentir pour inciter les gens à consommer? Cette bande d'énarques et de parvenus ne veut toujours pas renoncer à son modèle de consommation, pfff...

Inciter à la consommation, faire de la publicité pour convaincre, faire de la pédagogie pour convaincre (à croire que c'est synonyme pour ces fumiers droitards): voilà la politique du gouvernement pour combattre la quoi? la crise? Mais la France n'a jamais été aussi riche, elle n'a jamais créé autant de valeur, les entreprises et les travailleurs n'ont jamais été aussi productifs et les machines n'ont jamais été aussi bien et vite rentabilisées...

Tout n'est que mensonge dans un but de fainéantise et de profit. Que les gens crèvent, tant qu'ils consomment et que les profits soient garantis!! Le général de Gaulle serait bien triste de voir sa droite dans un tel état (même si lui n'aimait pas trop les patrons car il ne l'avait pas trop soutenu à Londres, bizarre, l'argent migre toujours vers les puissants, jamais vers les opposants).

7 septembre 2009

Laissez les fumeurs fumer!!

Dernière discussion de comptoir en date sur les chaines de télé française, l'augmentation des cigarettes de 6% à partir d'octobre. Voilà ce qui faisait la une aujourd'hui!!! vous me direz, on s'en tape, les fumeurs n'ont qu'à moins fumer et ils économiseront...

Pas faux, mais avoir ce type de raisonnement c'est se mettre du côté du gouvernement, qui taxe tant qu'il peut, du côté des fabricants qui font ce qu'ils veulent, et surtout du côté d'une morale bourgeoise et religieuse, aseptisée, propagandiste d'une société où tout risque doit être évité et où tout individu, toute action collective doivent être contrôlée, encadrée, réprimée... Une morale où le citoyen est pris pour un con, pour un gamin, et où les scientifiques et moralistes savent ce qui est bon pour le peuple.
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Car après tout, si fumer est un plaisir, pourquoi s'en priver? Et surtout pourquoi certains, au nom d'une morale publique, en priverait-il d'autres? La santé publique, vous me direz? Vaste foutaise!! Comme en matière de sécu routière, le nombre de cancers ou de maladies mortelles est devenu un enjeu idéologique et un terrain de bataille politique!!! c'est le gouvernement qui fait tout baisser qui gagne, qui est le meilleur, qu'importe les moyens et sur quoi agit ses décisions.

Si la cigarette peut augmenter le risque d'avoir un cancer, faut-il faire payer plus pour décourager plus de fumer? Ou alors faut-il légiférer pour contraindre les fabricants à éliminer les saloperies qu'ils foutent pour rendre accroc? Les goudrons et nicotine...

Mais ça serait rentrer sur le débat de la qualité; déjà qu'on arrive pas à interdire MacDo et son sucre présent dans tous les aliments, alors contraindre les fabricants de cigarettes à ne plus empoisonner leurs clients, ça relève du délire collectif...

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27 août 2009

Des socialistes? où ça?

Il y a 1 semaine, le Nouvel Obs, hebdomadaire fétiche de la deuxième gauche, publiait un dossier sur le retour de Marx, le mettant en Une. En soulignant au passage l'effet aguicheur envers de potentiels lecteurs de gauche, l'hebdomadaire s'adonnait en réalité à la destruction de la pensée marxienne ou marxiste, avec l'aide bien évidemment d'un François Furet (traitre parmi...), de Jacques Julliard, ancien mao, etc. En résumé, l'hebdo titre sur le retour de Marx mais pour dire qu'on a tort de revenir à lui car depuis 30 ans, on a pu montrer ses impasses historiques, économiques et philosophiques. Non content de faire du fric en offrant de la pub' au 4x4 de ville ou autres bijoux de la place Vendôme, nos amis de la deuxième gauche sabotent le peu qu'il reste de la pensée contestataire anticapitaliste.
marx_et__a_repart marx___Nouvel_obs marx_2_doigts
Et cette semaine, Jean Daniel ré-ouvre la poubelle en ressortant les remarques de comptoir de BHL sur la future mort du PS. Les réactions se veulent optimistes, celles de Julliard aussi, reconnaissant que le président piquait des idées à la gauche, qu'elle regorge de talents mais qu'il va falloir aller en chercher "dehors"...

Pour ma part, si la droite, le patronat et le capital prennent des idées ailleurs que chez eux, c'est qu'elles lui vont très bien, qu'elles ne remettent pas en cause leur pouvoir et la mainmise du capital sur la société et l'Etat.

Mais le clou du spectacle, c'est D. Olivennes, patron du journal et ancien liquidateur culturel à la FNAC. Lui aussi réaffirme la deuxième gauche et enfonce des portes ouvertes (par Mitterand en 83): "Vive l'économie de marché [et] la mondialisation". Voilà qui permet magnifiquement de conclure le débat, s'il était là, vu que pour Jean Daniel, quand plusieurs personnes qui posent des textes les uns à la suite des autres, nous sommes face à un débat...

Le Nouvel Obs comme le PS, croit voir des problèmes; en vérité, c'est lui qui n'arrive pas à se mettre dans la tête qu'il n'est plus socialiste...

19 août 2009

Des draps indéchirables, là voilà la solution!!

Il y a des jours où rien que d'allumer la radio, on est déjà fatigué. C'est ce qui est arrivé hier, quand aux infos, on a pu entendre et découvrir le nouveau plan d'action contre les suicides en prison, initié par Dati dans une circulaire de juin mais donner en pâture aux journalistes et autres ramasses-miettes par Michèle Alliot-Marie.

2 mesures phares peuvent retenir l'attention; ici pour s'en moquer, dans la presse et les médias autorisés pour en faire l'éloge ou la communication sérieuse.

Il s'agit de l'installation et de la généralisation de "couvertures indéchirables" et de l'installation - expérimentation des détenus "accompagnants".
rapport_suicide_prison prisons_surpeupl_es prison_batterie
On le voit, on le lit, on l'entend donc, la priorité n'est pas de réduire la surpopulation carcérale, ni l'insalubrité des détenus, ou encore moins de favoriser le fameux retour sur soi qui devrait permettre aux coupables de revenir dans la société plein de belles intentions... Les prisons de France doivent être parfaites au sens élevages en batteries: aucune contamination, aucune mort suspecte. Vive la politique humaniste...

La deuxième solution, les détenus accompagnants, est encore plus risible: comment faire bénévolement le travail des gardiens? En utilisant les détenus eux-mêmes. Dans les camps de concentration, on pratiquait des choses comme ça (notamment pour vider les fours ou pour couper les cheveux, on trouve de bons témoignages dans Shoah)...
Toute la mission de service public, d'écoute, de compréhension, de respect, de réinsertion, de travail sur soi, est mise de côté au profit d'une logique de gardiennage et de surveillance unique et inique...

Lisez Foucault qu'il disait, lisez Foucault...

PS: pour en savoir plus, lire le super article de l'observatoire internationale des prisons

http://www.oip.org/

18 août 2009

Le retour de la der des ders??

Ce midi, France 2 nous a encore servis un magnifique reportage sur la guerre en Afghanistan. Après l'hommage rendu aux soldats morts pour la France, rendu dans une caserne de Castres, nous avons eu droit aux images de terrain. Et quelles images!! Des chars d'assault, des montagnes désertiques et des soldats en train de boire des bières en début de soirée, car "on permet une pause, un moment de relâche lorsqu'un peu de vent arrive et que la température baisse".
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Mais le clou du reportage était dans les deux interventions qui rythmaient le travail de l'enquêteur; des témoignages autant crédibles et plein de bonne foi que les sermons d'un curé du XIXè siècle ou encore que les discours impérialistes indignés sur la finance internationale...

Tout d'abord nous avons eu droit au commandant en chef du groupement de Cabisa (ou un truc comme ça). Je précise au passage, que sur la carte, aucune position importante n'apparaît comme française... (Merci Radio-canada...). ET ce chef de mes deux de nous dire, avec sa coupe de cheveux qui va avec, que depuis le début, ils avaient beaucoup appris tactiquement, sur les stratégies des terroristes, sur la gestion des hommes, etc. Bref, le message en filigrane était que cette guerre permettait à l'armée de progresser et le message en vrai était que les "accidents" ridicules qui ont tué la plupart de nos con-citoyens, ont beaucoup moins de chances de se reproduire... Et oui, on parle d'accidents et non de guerilla, d'actes de réprésailles ou encore d'actes de résistance. Décidément, la couverture tant médiatique que militaire de cette guerre impérialiste rappelle celle de la guerre d'Algérie, car ce sont les terroristes qui sont combattus, et non la résistance, dans cette "guerre à gagner" (selon le reporter de France 2).
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Et c'est justement le témoignage d'un soldat, le "Chef François". Car le reportage permet de montrer que les soldats recherchent un sens à leur mission, se posent des questions. On ne connaîtra pas leurs peurs ni leurs questionnements mais juste que ces derniers existent... Et bizarre, les soldats sont aidés pour chercher du sens. Et ils y arrivent:"On est là pour éviter que le terrorisme arrive chez nous, pour combattre les terroristes ici et pour les populations locales aussi". Pendant la guerre 14/18, les journaux étaient menacés de censure s'ils ne motivaient pas la population à l'effort de guerre. Les soldats, eux, devaient s'abstenir de commentaires politiques dans leur lettre et avaient, de toute façon, été élevés dans la haine du Boche (vu la gueule de Merkel et du SPD, on devrait recommencer...).

Un esprit sain dans un corps sain, comme on dit...

11 août 2009

Sacré Nicolas!!

Je ne sais pas si vous avez regardé Ushaïa mercredi passé; pas toute l'émission mais au moins la fin. Ushaïa? Mais si, l'émission écologique et anthropocolique, animée par Nicolas Hulot, l'écologiste politique de 2007 soutenu par Total ou EDF... Vous voyez?

Nicolas était ce mercredi dans une tribu, sûrement amazonienne, et il a fait l'éloge de leur vie, de leur organisation sociale, etc. Sans bien sûr entrer dans les rapports de pouvoirs et la compréhension des conflits qui régissent la tribu (on est sur TF1), Nicolas nous a expliqués que ces gens n'exerçait une activité productrice que 2 à 3 heures par jour!! Il en était surpris et nous invitait à réfléchir là-dessus. Un certain Paul Lasfargues avait déjà, dans Le droit à la paresse, soumis à réflexion une organisation sociétale comme celle-ci.
nico_et_tribu tribu
Bien spur, Nicolas a utilisé le mot "travail" pour parler de ce que vivaient ces individus. Il va de soi que c'est une importation d'un mot totalement étranger avec leur façon de fonctionner, leur moment de production étant consacré à la production pour la collectivité et n'étant pas poussé à prendre le dessus sur les autres activités de la journée (loisir, sortie de forêt...).
travail__engrenage lagaf__cadences
Mais mieux, Nicolas Hulot a terminé son reportage par une cruelle dénonciation: une dnonciation de la société occidentale, en tout cas de notre vie, trop basé sur... l'accumulation!! Rosa Luxembourg, sors de ce corps!! Il faut le voir pour le croire: un mercredi soir, en prime time, TF1 laisse son animateur parler d'accumulation. Bon, c'est vrai qu'il n'est pas allé jusqu'à dénoncer l'éccumulation primitive du capital et la forfaiture que représente la propriété bourgeoise, réalisée sur le dos des travailleurs...

Comme quoi, il ne faut pas désespérer; cela dit, Nicolas Hulot travaille pour TF1; faire l'éloge apolitique des tribus qui vivent avec un bâton dans la lèvre inférieure, c'est pas ça qui va inquiéter Bouygues, tant que l'audience est là...

31 juillet 2009

Une nouvelle imposture?

ET voilà, le Tour de France est fini. Avec un vainqueur, Contador, n'ayant gagné que 2 étapes, quand tout ses rivaux en ont gagné aucune (comment le mettre en danger, alors). Un tour d'une tristesse affligeante, personne n'osant attaquer personne, si ce n'est Cadel Evans, qui décrocha totalement dans les Alpes, ou les frères Schleck, les nouveaux Charly Gaul du peloton.

Le problème, comme le soulève Greg LeMond, c'est que Contador a roulé a une vitesse et avec une facilité déconcertantes dans certains cols: et cela n'aurait pu être sans une capacité respiratoire que l'on a décelé chez aucun atlèthe... Même chez Lance Armstrong, le taureau aux hormones du peloton.

Beaucoup se sont réjouis de ce tour, d'autres se sont plaints de n'avoir trouvé personne, certains (comme JE Ducoin) restent persuadés comme trouvera d'ici peu ceux qui étaient anormalement chargés en potion magique. Et malheureusement pour ce beau grimpeur, Contador risque d'être pris dans ce convoi à retardement. Autant en 2007, il fit figure de grand champion, à la Bahamontès, autant cette année, sa victoire dans le contre-la-montre laisse les plus sceptiques sur leur faim et contribue encore à désenchanter le coureur bon en montagne et mauvais en plaine.

Alors Contador, on tombe les masques ou on attend la retraite pour faire comme Bjarne Riis? Décidément, le vélo est un sport toujours aussi triste et gerbant, car quand on voit comment certains se démènent pour perpétuer "la glorieuse incertitude du sport", on se dit que ces efforts-là ne servent à rien...

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