Une nouvelle imposture?
ET voilà, le Tour de France est fini. Avec un vainqueur, Contador, n'ayant gagné que 2 étapes, quand tout ses rivaux en ont gagné aucune (comment le mettre en danger, alors). Un tour d'une tristesse affligeante, personne n'osant attaquer personne, si ce n'est Cadel Evans, qui décrocha totalement dans les Alpes, ou les frères Schleck, les nouveaux Charly Gaul du peloton.
Le problème, comme le soulève Greg LeMond, c'est que Contador a roulé a une vitesse et avec une facilité déconcertantes dans certains cols: et cela n'aurait pu être sans une capacité respiratoire que l'on a décelé chez aucun atlèthe... Même chez Lance Armstrong, le taureau aux hormones du peloton.
Beaucoup se sont réjouis de ce tour, d'autres se sont plaints de n'avoir trouvé personne, certains (comme JE Ducoin) restent persuadés comme trouvera d'ici peu ceux qui étaient anormalement chargés en potion magique. Et malheureusement pour ce beau grimpeur, Contador risque d'être pris dans ce convoi à retardement. Autant en 2007, il fit figure de grand champion, à la Bahamontès, autant cette année, sa victoire dans le contre-la-montre laisse les plus sceptiques sur leur faim et contribue encore à désenchanter le coureur bon en montagne et mauvais en plaine.
Alors Contador, on tombe les masques ou on attend la retraite pour faire comme Bjarne Riis? Décidément, le vélo est un sport toujours aussi triste et gerbant, car quand on voit comment certains se démènent pour perpétuer "la glorieuse incertitude du sport", on se dit que ces efforts-là ne servent à rien...